Bonjour à tous, je suis Céline, une volontaire SVE (service volontaire européen) et je travaille actuellement avec l’équipe d’animation de la MCFA. Cela fait maintenant 7 mois que je suis en Belgique et la scène culturelle de ce pays m’a vraiment émerveillée ; c’est incroyable de voir la passion avec laquelle chaque projet, du plus petit au plus important, est réalisé !
Le Particip’art n’est pas en reste. Au cours des derniers mois, j’ai assisté à de nombreuses réunions où j’ai eu l’occasion de rencontrer beaucoup de personnes qui ont travaillé à l’organisation de ce festival pour le rendre possible. Ce sont des personnes extrêmement créatives qui, réunies dans une même pièce, ont créé une expérience sensationnelle ! Je suis sûre que tous ceux qui ont participé à ces trois jours, du 26 au 28 avril dernier, partagent le même ressenti.
Ça a été une expérience dynamique, 3 jours dans 3 lieux différents, 3 ambiances extraordinaires, 3 expériences totalement uniques et différentes et pourtant reliées par un long fil conducteur, un thème commun que l’on a senti flotter fortement tout au long de ces 3 jours : la NIAQUE !
Ce mot fantastique, dont j’ai fait connaissance dès mon arrivée en Belgique, m’a suivie tout au long de mon parcours ici car la NIAQUE et le Particip’art, ce ne sont pas seulement les 3 jours que vous avez tous vus ! C’est aussi une centaine d’ateliers créatifs pour réfléchir sur le thème de la motivation, de cette énergie vitale qu’est la niaque, des ateliers où nous avons travaillé avec les publics les plus divers : adolescents, enfants, adultes, personnes âgées, tous réunis dans le but de créer quelque chose de fort, quelque chose qui vous donnerait, qui nous donnerait, à tous, l’envie de crier » J’ai la NIAQUE ! Aujourd’hui, toutes ces créations sont accrochées dans notre belle MCFA ici à Marche… Des centaines de T-shirts, de banderoles, de grands draps, de nappes et bien d’autres créations encore !
Particip’art a été parler aux gens, leur demander ce qui les faisait vibrer, ce qui leur donnait la détermination de continuer, de sortir du lit le matin ! Ça a été fascinant de voir la différence entre les réponses réfléchies et soupesées des adultes et les réponses des enfants qui savaient très bien ce qui les rendait heureux !
C’est curieux de voir comment, lentement, si on n’y prête pas attention, cette clarté peut vraiment nous échapper, sans qu’on ne s’en rende compte, et il est alors difficile de se reconnecter avec cette partie de nous qui se souvient parfaitement de ce qui nous rend heureux, de ce qui nous rend nous-mêmes.
Et ça a été merveilleux de voir comment nous avons réussi à créer un espace et un temps où ça a été facile pour tout le monde de se retrouver ! Un espace où nous n’étions plus nos métiers, nos problèmes, nos soucis, mais juste, une fois de plus, des enfants émerveillés par les situations les plus diverses, des ateliers d’art pour expérimenter et jouer avec la matière, des ateliers de chant pour se mettre à l’épreuve sans honte, des manifestations joyeuses pour crier au ciel à pleins poumons si l’on avait envie, des spectacles pour enfin s’arrêter, respirer et ouvrir son cœur à l’émerveillement.
Je suis tellement reconnaissante et heureuse d’avoir pu vivre une expérience aussi révolutionnaire et inspirante. D’avoir reçu à nouveau la confirmation que la vie peut vraiment être, si on s’y met, une immense merveille, une parenthèse dans le chaos pleine de petits mais puissants moments de joie.
Alors je dis : préservons-les, prenons-en soin car ils sont ce que nous avons de plus important !
Ce festival devrait rappeler à chacun ce qui est vraiment important dans la vie : le temps, les liens avec les autres, la joie, l’émerveillement.
Alors laissez ce que vous avez ressenti pendant ce festival, les émotions qui vous ont accompagnés à la fin de ces journées, rester avec vous encore un peu, laissez-les vous coller à la peau, une lumière claire qui vous rappelle ce qui est vraiment important, ce qui vous fait vibrer, ce qui vous rend vivant !
