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Calumny : « La composition n’est pas une science exacte ! »

Publié par Antoine le 5 décembre 2023

Dans le cadre du Hotte’n’Roll le 16 décembre prochain, quatre jeunes du collectif Station Event de la MJ de Marche ont eu la chance de rencontrer et d’interviewer Calumny à la MCFA. Un moment riche et léger à la fois qui a permis d’en savoir plus sur le duo de DJ’s de la région avant leur concert caritatif qui clôturera aussi leur tournée de 2023.

Qui est DJ Bab’s et qui est DJ Ket ?

Les deux : WAW !!!!

Bastien : Ça c’est une belle. DJ Bab’s c’est un p’tit gars de Wavreille qui kiffe la musique et qui a commencé avec son meilleur ami à faire une sono à 14 ans. Puis de mariages en anniversaires et bar-mitsvah a commencé à faire quelques soirées publiques et a rencontré DJ Ket.

Quentin (à Bastien) : T’étais au courant de ça ?

Bastien : Oui, j’ai signé en connaissance de cause.

Quentin : C’était mon blase et je ne m’en cache absolument pas. On m’appelait tout le temps « ket » à l’école parce que dans le film Dikkenek que je connais par cœur, ils disent souvent « ket » et à Bruxelles, c’est comme ça que t’appelles ton pote. Ce n’est que quelques années après, quand le marketing est rentré en jeu, que je me suis demandé si c’était une bonne idée. (rires) Le switch est passé sur autre chose.

Calumny, ça veut dire « calomnies » en français. Selon la définition, ce sont des « accusations fausses, mensonges qui attaquent la réputation, l’honneur de quelqu’un. » En quoi cela vous représente ?

Bastien : Le jour où on a annoncé le projet, on le préparait déjà depuis plusieurs mois. Il y avait une rumeur qu’on essayait de faire partir de nos potes, on mettait des stories dans nos profils persos mais sans rien dire aux gens. On disait juste « encore une fois on est ensemble » et la calomnie c’est aussi ça : lancer des rumeurs et voir ce qui va arriver. Quand on a monté Calumny, on voulait faire ça comme pour une entreprise parce qu’on a tous les deux une formation en marketing et communication. On voulait que ça sonne frenchy mais anglais aussi. On est tombés sur ce nom et ça nous parlait.

On entend souvent que c’est compliqué de percer dans la musique quand on vient d’une région comme la nôtre. Est-ce que vous le ressentez aussi ?

Quentin : Tout dépend de ce qu’on entend par percer. A la base, on n’a pas choisi de faire ça pour percer. On ne s’est jamais dit « Dans deux ans on doit être à Tomorrowland ! » On a fait ça parce qu’on s’est rendus compte qu’on avait des goûts en commun et qu’on avait envie d’expérimenter des choses tous les deux. Pour la petite histoire, Bastien était vraiment focus sur le fait de mixer et de faire des soirées alors que moi, je ne faisais pas du tout de soirées, je préférais être sur mon ordi et créer des sons. Donc l’un complétait l’autre en fait. De mon côté j’allais faire des scènes que je ne faisais jamais, alors que Bastien allait faire de la prod’ parce que je pouvais l’aider sur ça. C’est pour ça qu’on a voulu expérimenter.

Bastien : Par chez nous, il y a beaucoup de soirées. Vraiment beaucoup. Quand t’es DJ, et je parle bien de DJ, pas de musicien ou de groupe parce qu’il y a un monde de différence, tu as la chance de pouvoir jouer partout avec une clé USB. Et ça, c’est top ! Les kermesses près de chez nous, elles peuvent ramener 1500-2000 personnes sans problème donc tu sais mettre une ambiance et proposer quelque chose. Le seul truc, c’est que c’est compliqué d’en sortir. Quand les premiers morceaux sont sortis, notre but c’était de sortir de chez nous pour aller dans des soirées à Bruxelles ou des villes comme ça et quand t’y arrives, t’es un peu vu comme un campagnard dans le regard des Bruxellois qui vont dans les clubs, les after party… On nous l’a dit quelques fois !

Quentin : Il y a moins d’opportunités par ici, c’est certain, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y en a pas. Aujourd’hui, à l’ère du digital, tu peux trouver des opportunités avec ton téléphone ou ton ordinateur, la technologie nous a ouvert des portes. On a signé nos premiers morceaux sur un label hollandais parce qu’on ne trouvait personne ici. La distance, c’est important mais il ne faut pas trop en tenir compte si tu veux réaliser quelque chose, que tu viennes du fin fond de Wavreille, de Ny… (rires)

Vous êtes vraiment complémentaires dans votre réussite en fait…

Bastien : Je pense que c’est ça la force du projet, oui. On se complète et on n’est pas en concurrence entre nous parce qu’on connaît les points forts de chacun et on sait les exploiter pour évoluer et aller plus loin. Notre relation est saine et ça nous fait avancer.

Est-ce que vous avez eu des aides extérieures ou est-ce que vous avez tout fait vous deux pour les featurings par exemple ?

Bastien : Au début, on faisait tout nous-mêmes, mais on cherchait de l’aide ! On a toujours eu cette chance d’en avoir, dont des gens de la région. Il faut savoir qu’aujourd’hui, la visibilité est hyper importante. L’image que tu renvoies sur les réseaux, c’est ce qui fait que les gens ont envie de te voir sur scène ou pas. On bosse avec Florian Chamberland, de Marche-en-Famenne qui a lancé Flokette Productions.

Quentin : Le premier gars qui s’est dit « je vais faire des photos dans les soirées ! »

Bastien : Et on a Cédric Ansay qui vient de Beauraing. On a une chance de fou parce que ce sont des mecs hyper talentueux qui nous aident pour notre com’.

Quentin : Pour les featurings, on a eu la prétention de vouloir faire de la musique sur laquelle les gens peuvent chanter alors qu’on ne sait pas le faire donc il a fallu trouver des solutions. On a d’abord trouvé en Belgique par des contacts qu’on avait avec Nora, Coline (chanteuse de Colt, ndlr) qui sont très talentueuses et proches de chez nous. Après, on a réussi à trouver des gens à l’étranger grâce à la magie d’Internet. Aujourd’hui, on bosse toujours comme ça parce qu’on se rend compte qu’on n’y arrivera pas tous seuls. On a la chance d’être deux pour un projet où il y a du boulot pour dix. Tant qu’à être efficaces, autant travailler avec des gens qui ont du talent s’ils sont d’accord.

Est-ce que vous considérez toutes les personnes avec qui vous avez travaillé comme des featurings ? Vous comptez en faire d’autres dans le futur ?

Bastien : Toutes les voix qu’on entend sur nos singles, on veut que ça soit des featurings. En radio, on demande à ce que le chanteur ou la chanteuse soit aussi cité.e. Il faut savoir qu’il y a parfois aussi des chanteurs qui ne veulent pas être crédités. Chanteur pour des musiques électro, c’est un boulot à temps plein donc il y en a qui te font 3-4 voix sur une journée et ils envoient ça à des dizaines de DJ’s. Il y en a même qui envoient la voix et qui ne veulent pas qu’on cite leur nom parce qu’ils ont trop de sorties.

Quentin : C’est devenu un business ! Et à l’inverse, c’est déjà arrivé que des artistes fassent appel à des producteurs comme nous qui sont calés en électro et en prod’ pour rendre service. C’est toute une dynamique.

Est-ce que vous vivez dans votre musique ? Comment passe-t-on d’un hobby à une carrière pro ?

Bastien : Aujourd’hui, on mise tout dans l’énergie qu’on donne pour faire en sorte que ça soit ce qui ressorte le mieux mais on a décidé de garder une vie normale à côté avec un boulot. On a tous les deux une société où on fait quelque chose qui nous plaît. Le but, c’est de se dire qu’on ne vit pas seulement de notre musique. On ne veut pas arriver à se dire « Je dois absolument jouer ce samedi sinon je n’ai plus rien dans le frigo… » La musique, c’est un plus, c’est ce qui nous fait vibrer mais derrière on garde une sécurité.

Quentin : Au fil des années, on se rend quand même compte que la proportion sécurité/musique est de plus en plus en faveur de la musique, ce qui veut dire qu’on est sur le bon chemin ! On ne se met pas des objectifs trop hauts pour pas que ça devienne maladif. On peut mettre 100% de créativité et 0% des contraintes de la vie. On fait ça comme si on avait toujours 15 ans dans notre chambre.

Vous avez sorti votre premier album « Hatch » en mars dernier. Dans l’ère du streaming, pourquoi est-ce important de sortir un album complet ?

Bastien : C’est une très bonne question ça ! (rires)

Quentin : C’était important pour nous. Dans l’industrie, aujourd’hui, on est dans une dynamique où, si tu veux stimuler l’engagement des gens qui t’écoutent, c’est mieux de miser sur des singles parce que tu vas maximiser l’intérêt pour ce titre pendant un ou deux mois puis tout le monde s’en fout et tu recommences. Tu as à chaque fois quelque chose de nouveau et tu es tout le temps présent.

Bastien : Pendant un an et demi, on a fonctionné comme ça.

Quentin : On continuera à le faire, le marché fonctionne comme ça ! Et c’est moins d’énergie pour un artiste parce que tu ne produis que 4-5 morceaux sur l’année alors que pour un album, on en avait 16. C’est important pour nous parce que ça marquait un changement radical dans l’image qu’on voulait donner, les sonorités sont différentes de celles qu’on sortait par le passé ! Si on voulait marquer le coup, c’était important de sortir cet album. Pour la production, on avait enregistré énormément de morceaux pendant le Covid donc on a décidé d’en faire quelque chose. On n’était plus dans l’image qu’on donnait en 2019-2020 mais ce n’est pas grave ! Si on fait un gros truc en faisant comprendre que c’est là qu’on veut aller, c’est très bien.

Bastien : On s’est rendu compte aussi que les morceaux qu’on avait avant, on avait du mal à les jouer dans un set. Justement parce que les sonorités étaient bien différentes de notre évolution. Le fait d’avoir un album de 16 titres nous permet d’en jouer un maximum, d’ailleurs ceux qui viendront le 16 décembre le verront (rires). Ça rentre parfaitement dans notre set, même s’il y aura d’autres surprises.

Combien de titres avez-vous composé au départ ? Est-ce qu’il y en a que vous avez mis sur le côté parce que vous ne les trouviez pas bons ? Et est-ce que vous avez bénéficié d’avis extérieurs ?

Bastien : La plupart des gens ne se rendent pas compte qu’on est deux à faire notre musique donc les seuls avis viennent… de nous deux ! On a une équipe avec qui on bosse donc quand le produit est fini comme nous on le souhaite, on le partage avec ces personnes pour savoir ce qu’ils en pensent. Mais les 16 chansons, elles étaient déjà choisies alors qu’on en avait plus du double !

Quentin : C’est impossible à quantifier parce que des fois, tu bosses sur une démo pendant, deux heures, trois heures, une journée puis tu te rends compte que ça ne va pas donc tu la dégages puis deux semaines après on y revient pour récupérer une idée qu’on va transformer. Donc beaucoup plus que 16 morceaux. En fait, on composait des titres sans que ça ne soit pour un album, c’est une fois qu’on a pris la décision qu’on s’est dit qu’on devait avoir une ligne conductrice pour savoir ce qu’on allait raconter, quel morceau se place à quel endroit… On s’est fait des restos où on se disait « celle-là, ce sera la 2, celle-là, la 7 ! »

Bastien : On écrivait à l’ancienne avec un cœur à côté pour savoir si on gardait le morceau ou pas ! (rires)

Quentin : Produire l’intro et l’outro aussi, ce n’est pas obligatoire mais si on voulait emmener les gens dans un univers, autant créer un voyage.

Bastien : On voulait qu’il y ait une montée dans l’album. D’ailleurs, le début est assez calme avec des titres plutôt radio et ça finit en quelque chose de plus « club ». Très souvent, on suit ce qu’on pense. Les gens avec qui on bosse le savent : s’ils n’accrochent pas avec un morceau mais que nous, oui, alors on y va.

Quentin : Ça nous a déjà joué des tours mais dans la plupart des cas, c’était positif. On préfère assumer nos choix plutôt que de se dire qu’on est passés à côté de quelque chose.

Niveau temps de production, est-ce qu’un morceau électro prend plus ou moins de temps qu’un titre rock’n’roll, pop… ? Est-ce que c’est un genre beaucoup plus rapide que les autres ?

Bastien : Notre tout premier titre, « Infinitely », ça avait été très rapide. On l’a fait en une soirée parce que tout suivait bien ! Mais parfois, ça peut te prendre des heures et des heures.

Quentin : Ce n’est pas une science exacte. Si t’as de l’inspiration sans être dérangé, pas de problème, parce que tu es dans ta bulle donc en deux heures ça peut être plié. La différence avec un groupe, c’est qu’il faut enregistrer chaque instrument un par un. Si tu rates un riff de guitare, tu ne peux pas le corriger sur ton ordi, tu dois le refaire. Sur l’ordi, on bouge la note avec une souris, on peut jouer de tous les instruments avec un clavier même si ça prend beaucoup de temps !

Bastien : Pour nous, ça va plus vite parce qu’un groupe a besoin d’un ingé son, de mastering, du mixage… C’est une équipe de ouf et ça coûte cher. Ici, Quentin il sait déjà faire le mastering donc dès la première version, on sait que ça sonne déjà bien. On essaie de la faire passer par une oreille externe pour voir ce que ça peut donner mais à nous deux, on sait sortir quelque chose de qualitatif et utilisable.

Si vous deviez expliquer le style Calumny à quelqu’un qui ne vous connaît pas du tout, comment est-ce vous le décririez ?

Bastien : On est un peu inclassables en fait… On fait de l’électro mais on n’a jamais voulu respecter un style en particulier. On a un style hybride entre ce que vous aimez chez Lost Frequencies, Don Diablo ou James Hype avec de la tech-house pure et dure.

Quentin : Je pense que ce sont les codes de la house music dans tous les cas. C’est notre came. La house mélodique qui tape un peu.

Cette esthétique, vous l’avez trouvée dès le début ou il vous a fallu du temps ?

Quentin : Je pense qu’on ne l’a pas encore trouvée.

Bastien : Ça évolue tout le temps !

Quentin : Il y avait des styles musicaux qu’on trouvait incroyables quand on a commencé et qui maintenant sont éclatés au sol. Des fois on se dit « le mec il joue encore ça alors que c’est sorti en 2012 ! » alors que ce n’est pas si loin que ça. On est toujours en recherche et chaque année, notre style évolue. Pour moi, c’est ça la réussite d’un projet électro : c’est de ne pas tout prendre pour acquis sans ne plus jamais bouger. Chaque année, on a eu des nouvelles inspirations. En 2023 par exemple, c’était Fred Again parce que le mec a explosé avec un projet incroyable. J’espère que l’année prochaine, ce sera quelqu’un d’autre parce que ça te permet d’adapter ton travail en fonction des tendances.

Est-ce que votre but serait de devenir, à votre tour, une référence pour les autres ?

Bastien : Bien sûr ! Très souvent, on a des inspirations mais sans faire du copier-coller. Il y a une touche Calumny. Les gens qui écoutent tous nos morceaux, même si les styles changent très fort, nous disent qu’on nous reconnaît.

En live, qui fait quoi dans le groupe ?

Bastien : Il y a beaucoup de préparation avant les événements. Sur tous les titres qu’on va jouer, il y a une version spéciale. Si Quentin joue un pad, il faut tous les enlever. Si je joue du piano, il faut l’enlever. Souvent, c’est Quentin qui s’en occupe. Après, en répétition, on décide qui joue quoi et on fait la setlist à deux. Pour la mise en place avec la technique, je m’occupe des coups de fil… On reste très complémentaires !

Quentin : On réfléchit le set comme on a réfléchi l’album avec une idée de progression pour emmener le public d’un point A à un point B. On essaye de se mettre à la place des gens tout en nous faisant kiffer en même temps. Ce qui est technique dans notre set, c’est qu’on a nos instruments dont on joue mais on a aussi nos platines au milieu. On a fait des lives dans le passé où on jouait un morceau puis la musique s’arrêtait. Un autre morceau, et ça s’arrêtait encore. On aimait bien au début mais on a remarqué qu’on n’arrivait pas à prendre les gens puis à ne plus les lâcher comme on le fait en DJ set. Donc on a décidé d’intégrer les deux mais ça veut dire qu’il y en a toujours un qui joue pendant que l’autre prépare le morceau suivant. C’est beaucoup de répétitions c’est une chorégraphie à avoir en tête parce que pendant que tu joues, il faut espérer qu’il gère à côté sinon ça va s’arrêter.

Avec quel matériel travaillez-vous ?

Bastien : On travaille avec tout ce qui existe ! En prod’, on est sur FL Studio avec l’ordi de Quentin, moi je suis sur Logic Pro pour tout ce qui est accords et pour tout ce qui est live, on utilise Ableton. On rentre tous les sons de nos deux ordinateurs sur une piste et avec ça, on gère tous nos volumes, on est 100% autonomes. On aime bien pouvoir s’occuper de tout car on est sûrs que c’est fait comme on veut. On a des pads machines, des contrôleurs midi et un JD-Xi analogique qui permet d’avoir des effets un peu plus brillants et qu’on utilise en fonction des sons qu’on veut avoir. Avec un seul clavier, on peut avoir tous les sons qu’on veut ! Tout se fait automatiquement parce qu’on l’a programmé à l’avance.

Vous allez jouer au Hotte’n’Roll qui est un concert caritatif. Est-ce que la cause vous a touchés ?

Quentin : Bien sûr ! C’est hyper important de faire ça parce que ça permet aux gens qui n’en ont pas forcément les moyens d’accéder à un show de façon plus aisée. Après le Covid, on a vu que les prix des concerts avaient explosé donc proposer cette solution alternative plus accessible et, en plus, pour la bonne cause mais surtout pendant Noël, ça ne réunit que des bonnes choses !

Bastien : C’est un plaisir de pouvoir le faire et de se dire que derrière, des gens vont profiter du fait qu’on soit venus pour recevoir des jouets alors qu’ils n’en auraient pas eus, c’est trop bien.

Comment voyez-vous l’avenir de Calumny pour 2024 et toutes les autres années à venir ?

Bastien : On bosse très, très fort sur 2024 depuis déjà quelques mois. Aussi bien niveau prod’ pour les prochains singles que pour le reste. On espère pouvoir continuer à sortir des frontières belges, c’est notre objectif pour 2024-2025. On a déjà des dates en France et à l’étranger mais le but, c’est de continuer.

Peut-être un projet d’album ?

Quentin : Doucement, doucement ! (rires) Ce n’est pas au programme parce qu’on a mis beaucoup d’énergie dans « Hatch », il ne faut pas que ça devienne une gimmick à laquelle les gens s’habituent, il faut que ça reste exceptionnel. On veut garder l’effet waw si on en ressort un deuxième.

Bastien : En plus, la plupart des artistes maintenant tiennent deux ans avec un album. On va continuer de jouer nos morceaux un peu remixés à la nouvelle sauce mais en remettant des nouveaux singles dans la boucle.

Merci à Calumny pour leur temps précieux ainsi qu’à nos quatre interviewers pour leur travail de recherche et leurs questions pertinentes ! Rendez-vous le 16 décembre à la MCFA pour le dixième anniversaire du Hotte’n’Roll.

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De Loncin Martine
De Loncin Martine
1 An

Bel interview, complet, intéressant et bien mené