Calumny : « La composition n’est pas une science exacte ! »
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C’est bien le cas de le dire, car ce projet est aussi coloré que magique. J’ai l’honneur de vous faire vivre, voir revivre, cette belle journée ensoleillée du mois d’octobre.
Avant de vous décrire les divers outils d’impression textile, il faut mettre à l’honneur Valou et Judith du C-paje qui ont transmis leur savoir précieux avec beaucoup de bonne humeur. La NIAK était bien présente. Cela s’est bien ressenti lorsque nous avons eu l’occasion de faire émerger de nombreux mots autour de cette thématique et que la motivation, l’énergie et le soleil nous ont accompagnés tout au long.
La suite du programme était toujours aussi rayonnante, mais agrémentée par une petite pincée de concentration puisqu’il a fallu choisir une image, photo, dessin, issus d’un photolangage comprenant des thématiques et styles très diversifiés. La seule consigne étant de choisir quelque chose qui nous parle… alors j’ai bien sûr choisi une œuvre abstraite qui laisse libre cours à mon imagination. Ensuite, vient la partie plus créative : recouvrir d’un plexi transparent l’image choisie et décalquer des éléments de cette dernière. Alors, feutre noir à la main, j’ai commencé à suivre les traits délicats de mon exemple tout en laissant mon esprit inventer un autre monde. Cet exercice, relativement simple, a été embelli par une petite touche de couleur afin de faire vivre nos dessins.
Ensuite, j’ai vécu un tour de magie ! Celui-ci porte le nom de Cyanotype mais promis, il est moins compliqué que son intitulé. Grosso modo, nous avons mélangé deux substances chimiques et nous en avons recouvert des carrés de tissus blancs. Enfin, quand je dis Nous, je veux surtout dire nos deux superbes formatrices qui avaient fait cela la veille afin de nous éviter le temps de séchage. Ces bouts de tissus ont séché dans l’obscurité la plus totale afin de ne pas être exposés aux rayons UV. C’est dans ce même état que nous avons pu placer des objets, dessins ou mots écrits sur le plexi, de toutes tailles et tous degrés de transparence. Pour le moment, vous ne voyez pas encore où on va en venir, mais la magie va arriver. Lorsque toutes les compositions étaient prêtes à voir la lumière du jour, nous sommes tous sortis les exposer au soleil et très vite les couleurs du tissu se sont mises à changer. Lorsque les rayons du soleil ont transformé le tissu blanc en une couleur brunâtre, il était temps de passer le tissu sous l’eau pour enlever l’excès de produit et fixer les ombres des objets qui étaient posées dessus. Comme par magie, le tissu est devenu bleu foncé et les ombres sont restées blanches. J’ai eu l’occasion de faire un soleil avec divers boutons, car pour moi cela faisait ressortir une fois de plus la niak que je ressentais.
Cet enthousiasme m’a transportée vers l’après-midi où j’ai eu l’occasion de découvrir davantage de techniques d’impression sur textile. La prochaine technique s’appelle le flocage textile, le Flex pour les habitués, et consiste à utiliser une feuille de Flex, d’y reporter ou dessiner un dessin ou des écritures, pour ensuite les découper aux scalpels et finir par les repasser sur le tissu afin de tout fixer. Vu que j’avais épuisé ma créativité et que nous n’avons pas énormément de temps devant nous, j’ai simplement décidé de floquer mon surnom sur un top. Je dis simplement, mais en réalité, j’ai dû me montrer minutieuse et concentrée pour découper juste les parties que je souhaitais voir sur mon tissu. Il y avait un peu plus d’étapes, mais maintenant que j’y repense, ce n’était pas si compliqué que ça (et je suis fière du résultat, pour une première expérience 😊).
Avant de terminer, Valou a fait une démonstration de la réalisation d’un tampon sur néoprène. On fait donc de belles formes ou lettres sur un bout de néoprène avec un Bic, on le recouvre de peinture acrylique mélangée à un médium textile et puis on le dépose sur le tissu en exerçant une légère pression pour ensuite découvrir notre œuvre d’art. Cette activité m’a fait retomber en enfance et cela était très plaisant. Pour finir cette journée en beauté, j’en ai plus appris sur les feutres textiles et les Poscas qui permettent de superbes réalisations aussi. Comme le temps me manquait un peu, j’en ai profité pour prendre un beau feutre à paillettes et recouvrir les petites taches de peinture que j’avais faite auparavant.
Pour résumer cette journée, j’ai eu l’occasion de travailler avec plusieurs personnes différentes toutes aussi motivées les unes que les autres, apprendre de nombreuses techniques qui m’ont réellement impressionnée et j’ai surtout pu ressentir de la bienveillance et de la bonne humeur de la part de chaque personne qui était présente. J’ai hâte de pouvoir vous faire découvrir, à mon tour, ces belles choses dans un avenir proche.
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